Certains voudraient faire croire que le chômage est le résultat nécessaire d’une évolution socio-économique qui obéit à la loi des marchés, des nouvelles technologies, de la mondialisation, de la rentabilité et de la spéculation : une fatalité que rien ni personne ne saurait infléchir. Les ressources humaines seraient, dans ces conditions, le sacrifice obligatoire de la machine à faire des profits, qui rejette et broie un grand nombre d’hommes et de femmes pour atteindre les objectifs que lui fixe le pouvoir de l’argent.
La perte d’emploi provient bien d’un mode de gestion capitaliste, au nom duquel les entreprises n’hésitent pas à sacrifier les travailleurs au profit de la finance. Nombreux sont les hommes et les femmes à rejeter ce système et à considérer qu’il est possible de faire autrement.
Rendez-vous le samedi 2 décembre à 14 heures sur la place Stalingrad à Paris pour la 15e manifestation nationale des chômeurs et précaires, organisée par le Collectif national CGT des privés d’emploi et précaires. Tous les comités locaux sont appelés à se mobiliser afin de faire monter de larges délégations de toute la France sur Paris. Dans la suite de la 9e conférence des privés d’emploi, l’appel est lacé à toutes les organisations de la CGT.