L’augmentation des taxes sur le tabac (+120 millions) va servir à financer l’exonération fiscale des bénéficiaires d’actions gratuites. Dans un amendement du 26 octobre au projet de loi de financement de la Sécurité sociale, Macron offre aux porteurs de ces actions gratuites un impôt qui ne concernera que 50% de leur valeur, leur taux de cotisations sociales étant plafonné à 20%. Exemple, Carlos Ghosn, PDG de Renault Nissan : il a reçu des actions gratuites pour une valeur de 4,5 millions, seule la moitié sera imposable.
Chez les banquiers, Macron est un héros
Les banquiers ont fait de Macron leur saint patron, depuis la fin de l’Impôt sur la fortune. Mais leur gratitude tourne à l’idolâtrie. Le gouvernement baisse les aides au logement et détruit les emplois aidés, pendant que les banquiers rançonnent leurs « clients » en difficulté. En moyenne, ceux-là devront 296 euros annuels à « leur » banque, et un foyer sur 5 se verra prélever plus de 500 euros pour « frais d’incidents ». Résultat : 4,9 milliards de bénéfices issus du pillage des pauvres.
Chez les usagers des paradis fiscaux, Macron est un ange gardien
Inaugurant un « Louvre au pays du pétrole », l’émirat d’Abu Dhabi, Macron est rattrapé par les Paradise Papers. Il en tire cette conclusion : puisque l’évasion fiscale est dévoilée, elle doit être protégée.
Donc ? Il décide que le nombre de contrôleurs des chômeurs va être multiplié par 5. « Le chômeur part aux Seychelles au lieu d’aller au charbon, et s’installe dans un statut d’assisté. » L’indemnisation des chômeurs va être réduite à pas grand-chose pendant que, grâce aux ordonnances, les licenciements vont être facilités.