DERICHEBOURG SNG : POINT D’ÉTAPE SUR LES SOI-DISANT NAO
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Alors, comment vous dire !!! Et bien, pas grand-chose d’intéressant pour les salarié.es malheureusement… si ce n’est que, cette année encore, la direction triera les salarié.es dociles pour leur attribuer des augmentations individuelles.
Quatre catégories de salarié.es se dégagent dans la société, selon la direction : « ceux qui gagnent beaucoup trop », les « moins », les « plus » et les « plus plus ».
■ Commençons par les « plus plus ». Tu fais ton boulot. Tu es docile. Tu es toujours d’accord avec le patron. Tu gagnes trop. Mais tu auras ton os à ronger.
■ Ensuite, les « plus ». Tu fais ton boulot. Tu commentes les décisions. Tu es toujours d’accord avec le patron. Mais tu gagnes trop. Tu auras quelques croquettes.
■ Après, les « moins ». Tu fais ton boulot. Tu commentes les décisions, mais tu n’es pas toujours d’accord avec le patron. C’est pas bien ! Tu gagnes trop. Pour garder ton emploi, tu devras peut-être donner des croquettes.
■ Et pour finir, « ceux qui gagnent beaucoup trop ». Tu fais ton boulot. Tu commentes les décisions, mais tu n’es pas d’accord du tout avec le patron. Tu gagnes beaucoup trop. Si la direction pouvait te licencier, elle aimerait bien !
Comme vous pouvez le constater, la direction distribue les bons points aux salarié.es qui ont baissé la tête, plutôt que de mener une négociation loyale. Retour violent au Moyen-âge, sous l’impulsion de la politique Macron.
Concernant les revendications que nous vous avions exprimées lors de l’ouverture des négociations, la direction les a balayées d’un violent revers de la main : ça coûte trop cher !
Selon la direction, la société ne va pas bien depuis 3 ans… Elle perd de l’argent chaque année et de façon plus en plus inquiétante… Depuis 2 ans, les actionnaires seraient obligés de renflouer les caisses.
Lors de la dernière réunion, retournement de situation !
La direction se dit soudainement prête à :
• augmenter collectivement de 0,43 % les salaire de base de chacun.e (une dizaine d’euros bruts par mois),
• ou donner une prime de 180 € bruts à tou.tes (ce qui représente 40 000 €),
• ou verser ces 40 000 € aux oeuvres sociales du CE (c’est tout juste l’augmentation de la mutuelle de ces 3 dernières années).
Mais les élu.es Info’Com-CGT devraient s’engager à :
• ne plus avoir recours aux expertises pour défendre les salarié.es,
• et ne plus contester les décisions des dirigeants, les laissant ainsi seuls maîtres de notre avenir, comme l’avait fait la CFDT à CBS Outdoor juste avant le plan social ou à Exterion Media avant l’externalisation.
Nous ne pouvons accepter. Ce chantage ne garantit même pas l’avenir de vos emplois et des salarié.es. Nous continuerons à défendre vos droits et nous ferons notre maximum. C’est le mandat que vous nous avez donné en nous élisant majoritairement.
Une dernière réunion est prévue le 9 janvier. Que fait-on ? On y va et on attend sagement sans rien dire et acceptant les décisions de la direction ? Ou alors nous revendiquons ce qui nous est dû ?
La dernière solution nous paraît aujourd’hui la plus appropriée pour obtenir le fruit de notre travail :
■ de vraies augmentations, 50 € nets pour tou.tes,
■ garantir le maintien de tous les emplois, comme par le passé,
■ sauvegarder nos conditions de travail et les améliorer.
Es-tu prêt.e à faire grève, s’il le faut ? Si oui, écris nous à derichebourg@infocomcgt.fr ou manifeste toi auprès des élu.es CGT de ta région.
Pau, le 2 janvier 2018
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