Prix en hausse, salaires en baisse, précarité : obtenons une augmentation générale des salaires et des pensions
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Le prix des carburants allume le feu. À la pompe comme à la cuve, Total, les pétroliers et le gouvernement s’entendent pour matraquer le pouvoir d’achat. Le dispositif commun à Macron et aux patrons a pour but de « baisser le coût du travail », comme ils disent. Le prix à la pompe n’est qu’une hausse parmi tant d’autres.
Pour nous, le travail salarié est une nécessité vitale.
Pour eux, financiers et gouvernants, le procès du salaire est permanent, cause de tous les maux, du chômage en particulier.
Alors les coups pleuvent :
La colère de chacun doit déboucher sur l’action collective de toutes et tous. Pourquoi ? Comment ?
1. C’est notre salaire qui doit évoluer au rythme réel des prix !
Nous savons à quel point la valeur de notre travail a été dépréciée ces dernières années. Allons arracher ensemble une indexation de nos salaires sur la hausse réelle des prix, constatés non seulement par l’indice INSEE mais aussi par notre propre vigilance. Mais cette indexation n’est qu’un rattrapage sur l’augmentation constante des prix…
2. Notre pouvoir d’achat doit augmenter, pas seulement être réévalué.
Le pouvoir d’achat, c’est ce qui reste une fois que tout ce qui doit être payé l’a été.
Il doit nous permettre de vivre décemment. Comment ?
3. Dans nos entreprises, nos branches, allons chercher au moyen de l’action collective et solidaire une augmentation des salaires.
Pour Info’Com-CGT, le salaire, le pouvoir d’achat, la protection sociale constituent le fondement de l’action syndicale, elle n’est pas la seule affaire d’un jour de colère, que veulent s’approprier les relais des politiques ultralibérales des droites extrêmes et radicales, mais un travail commun et constant.
20 % c’est l’augmentation annuelle de la fortune des 2 000 milliardaires les plus riches du monde.
28 % c’est l’augmentation annuelle de la fortune des 40 milliardaires français entre 2016 et 2017.
110 milliards d’euros (fin 2020) gaspillés pour le CICE qui devaient permettre de créer 1 000 000 d’emplois.