Publihebdos : Compte-rendu de réunion de la CSE du 28 avril 2022
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Par vos élus Info’Com-CGT
Elle sera cette année de 190 euros net pour un temps complet, et sera versée fin mai, après une année 2020 à zéro, crise sanitaire oblige. 689 personnes vont la toucher dans l’UES.
La direction propose de revoir l’accord triennal et donc le calcul, avant juin, de façon à ce que les prochaines éventuelles primes d’intéressement soient « moins pénalisantes » pour les salariés, dixit le PDG. Pour rappel, en 2019, la prime d’intéressement était de 960 euros, et en 2018 à 441 euros. La participation, quant à elle, est toujours de zéro.
L’outil Mélody continue d’être déployé, après une pause pendant les vacances scolaires. Les dernières évolutions du système concernent les problèmes de ralentissements, et « les derniers efforts sont concentrés » sur le montage photos et la possibilité de mettre plusieurs encadrés dans un même article. Il a été rappelé par ailleurs que la fibre ne résolvait pas tous les problèmes de ralentissement. Concernant la panne du 19 avril dernier, selon la direction, elle n’a duré que 5 minutes et le problème venait de « chez Melody ».
Les archives Publihebdos photographiques de la V3 ont été récupérées avec les métadonnées et seront prochainement intégrées dans Mélody. En attendant, les archives de Publihebdos sont accessibles via ce lien (en VPN entreprise en cas de connexion via Wifi)
Nous avons remis ce point à l’ordre du jour, dans le cadre de notre suivi du dossier des journalistes d’Actu et plus particulièrement dans les verticales du Sud-Est (Lyon, Marseille, Nice, Grenoble et Saint-Etienne). Après le droit d’alerte Info’Com-CGT du 30 novembre dernier concernant deux journalistes en souffrance, nous pensions que les problèmes de burn-out étaient enfin résolus, avec l’arrivée notamment d’un rédacteur en chef pour le Sud-Est, à Lyon. Il n’en est rien, le fonctionnement de ces verticales est aliénant et générateur de problèmes de santé au travail. D’autres journalistes Actu dans les verticales sont concernés par la souffrance au travail. Nous avons même constaté avec effroi que certains salariés n’étaient rattachés à aucun service de médecine du travail lorsqu’ils ont voulu y être reçus.
Dès lors, nous avons proposé à l’ensemble des élus du CSE de voter une délibération pour faire intervenir un cabinet d’expertise pour risque grave. Les élus présents ont accepté à l’unanimité cette expertise indépendante ; expertise confortée par le médecin du travail du groupe Ouest-France qui, à la lecture de notre délibération, a souligné « un certain nombre d’éléments qui interpellent », y voyant cependant l’opportunité pour la direction d’ « aider à peaufiner l’organisation des verticales, et de solidifier les bases de cette organisation » en matière de santé au travail. Le médecin a proposé par ailleurs d’apporter ses compétences pour des conseils, et a rappelé l’obligation de l’employeur, même pour des salariés en CDD, de prévoir une affiliation à un service de prévention et santé au travail, notamment pour une visite d’embauche. Manquement que nous avions déjà souligné au cours d’une réunion de commission SSCT (Santé et sécurité au travail) il y a quelques mois, mais qui visiblement est resté lettre morte.
La direction a a rappelé que dans le cadre du renouvellement du parc automobile, l’entreprise opte pour des véhicules essence, plutôt que gazole, mais écarte pour l’heure le recours à des voitures électriques, « dont le prix reste encore élevé ». Elle soulève par ailleurs la problématique d’avoir des parkings fermés pour le rechargement.
La direction explique que le recours à des vélos électriques pour des petits déplacements de journalistes en reportage « n’est pas aussi simple en pratique », mais ne s’interdit pas de réfléchir à recourir à des loueurs de vélos électriques qui assurent l’entretien.
Imprimé en Espagne, le journal La Voix du Jura sera édité à l’Impram à Cavan à partir du 7 juillet prochain, ce qui n’était pas possible jusqu’alors, compte tenu de son tirage et de sa pagination élevée, qui a donc baissé. Le bouclage du journal sera avancé de 9h le matin à la veille au soir 21h pour s’intégrer au planning de l’Impram. Nous nous félicitons de cet apport nouveau d’activité pour notre imprimerie, tout autant, bien sûr que pour le bilan carbone de l’entreprise.
Après les précédents différents à la rédaction du Démocrate à Vernon (pour rappel, un journaliste a été licencié après un conflit avec sa rédactrice en chef adjointe), la RCA intègre un nouveau poste à l’agence de presse APEI, pour laquelle elle sera détachée pour une durée déterminée de 2 ans, essentiellement en télétravail. Une solution qui nous semble en effet satisfaisante pour l’équipe en place à Vernon qui redoutait le retour de leur RCA. La direction est en train de recruter une autre personne sur le poste de RCA à Vernon, un candidat en interne dont l’identité ne nous a pas été dévoilée. L’APEI, dont de nouveau contrats se profilent visiblement, comptera donc trois journalistes titulaires, en plus de la rédactrice en chef.
Certains collègues journalistes ont encore reçu un courrier de l’Urssaf du Limousin les invitant à déclarer leurs droits d’auteur. La direction de Publihebdos a prévu d’envoyer une communication aux salariés à ce sujet. Par ailleurs, au sujet de la déclaration de revenus, la direction n’envoie plus de courrier pour rappeler les montants des salaires à déclarer : les salariés doivent consulter le montant figurant sur leur bulletin de paye de décembre 2021.
Publihebdos obtient la note de 83/100 en matière d’égalité hommes/femmes. La direction concède à augmenter sa note en améliorant le critère 1 « Indicateur d’écart de rémunération », dont la note s’élèves à 33/40. Pour rappel, une enveloppe de rattrapage pour les écarts injustifiés, non chiffrée encore à ce jour, a été adoptée aux dernières NAO (Négociations annuelles obligatoires). La direction répond que le montant de l’enveloppe allouée sera quand même fixé cette année.
Nota Bene : la direction n’entend pas améliorer de sitôt sa note globale, en jouant sur le critère 5, à savoir « Nombre de salariés du sexe sous-représenté parmi les 10 plus hautes rémunérations », qui est de 0/10. Nous le regrettons…