Par le syndicat Info’Com-CGT

Les élus du personnel de Publihebdos étaient réunis en CSE à Rennes ce mercredi 15 juin 2022, en commission SSCT (Santé et sécurité et conditions de travail) et en CSE. Morceaux choisis pour ce compte-rendu rédigé par votre syndicat Info’Com-CGT.

QUESTIONS CSE

1. Dématérialisation des feuilles de suivi d’activité

Nous avons redemandé quand Kelio permettra de se dispenser de remplir les feuilles de suivi d’activité tous les mois. Réponse du berger à la bergère : « dans les prochains mois ». Le service RH sera renforcé à la rentrée par l’embauche d’une personne qui aura la double casquette de RRH (Responsable ressources humaines) et SIRH (Système d’Information Ressources Humaines)… pour développer l’outil Kelio et conseils auprès des éditeurs et chefs de service. Les entretiens dématérialisés sont aussi en train d’être testés dans la zone de l’éditeur de Ludovic Lemoine. Aujourd’hui, Kelio gère les absences, et c’est lui qui fait foi en matière d’absence (CP, RTT et Télétravail). Mais à l’avenir, « il faudra changer la logique de l’outil, qu’il prenne d’abord en compte les  jours de présence ».

2. Récupération des soirées électorales

Après avoir interpellé la direction suite à une note de service envoyée à tous les éditeurs sur le principe de récupération des soirées électorales en demie-journées nous avons demandé à nouveau des comptes à la direction sur l’autonomie du forfait-jour, tout en rappelant la position des syndicats dans l’entreprise :  « Les soirées électorales doivent être considérées comme des journées travaillées entière, vue l’amplitude de travail, vu le sacrifice de travailler un dimanche, qui plus est un dimanche soir ». 
 
De plus, cela vient contradiction avec l’esprit de la loi sur le forfait-jour qui veut que les salariés concernés soient des cadres autonomes, qui n’ont pas à justifier de leurs horaires. Cette note de service n’a pas véhiculé un bon message aux équipes rédactionnelles, généralement volontaires pour travailler et couvrir cet événement important de la vie locale.
 
A notre interrogation, le DRH a toutefois répondu :  “L’éditeur ne va pas modifier le suivi d’activité sans en discuter avec le salarié concerné”, assure David Deffains, qui promet que la note intérieure a été envoyée à la suite de questions posées par des éditeurs confrontés à des journalistes qui ont été mobilisés deux ou trois heures « seulement » sur le terrain. La direction assure que la deuxième note envoyée aux éditeurs avait pour objectif de préciser les choses, « comme il y avait une ambiguïté ”.
 
Nous invitons les salariés à (re) lire nos tracts écrits à ce sujet et rappelons que nous sommes à disposition pour aider les journalistes qui rencontreraient d’éventuelles difficultés avec leurs éditeurs sur cette problématique de récupération des soirées électorales.
 

3.  Débat commun avec Ouest-France pour les législatives

Ouest-France a co-organisé avec France Bleu et Le Pays d’Auge un débat avant le premier-tour des législatives dans la 4e circonscription du Calvados. Ouest France était chargé de l’invitation des candidats. Mais seuls 7 sur 9 ont été invités, au motif avancé et assumé de Ouest France que les deux « évincés » ne s’étaient pas présentés auprès de la rédaction locale de Ouest France.
Au même titre que la rédaction du Pays d’Auge, et comme relayé par le site Arrêt sur Images, nous déplorons que Publihebdos cautionne ce genre de choix anti-démocratique“C’est une initiative d’Ouest” se défend la direction, par la voix de Philippe Rifflet, le numéro 3. “Sur la forme, Ouest France a respecté sa démarche historique. Sur le fond, nous aurions préféré que tous les candidats soient invités”, indique-t’il. Et de conclure ; «  Publihebdos ne cautionne pas le fait que 100 % des candidats ne soient pas invités ». Nous avons répondu : « Alors, il n’aurait pas fallu présenter Le Pays d’Auge comme co-organisateur, surtout que les journalistes du Pays d’Auge ont manifesté leur désaccord aussi et ont aidé à l’organisation de l’évènement sur l’aspect logistique de l’organisation ». 

4. Heures de modulation

Pour les salariés payés en heure (notamment dans les ateliers), les prochaines dates de modulation sont fixées du 23 mai 2022 au 22 mai 2023. Les heures en sus doivent remontées d’ici la fin de cette semaine pour être versées sur les payes de juin.

5. Supplément « Face à la mer »

Publihebdos avait le projet « ambitieux », selon la direction, de sortir un journal gratuit intitulé « Face à la mer » recouvrant tout son territoire comportant une façade maritime, de la Baie de Somme à l’Aquitaine, avec un tirage à 80 000 exemplaires distribués dans 800 points de dépôt. Le projet présenté par la direction prévoyait de faire appel à des annonceurs ciblés, tels que les écoles de voile ou des vendeurs de bateaux, « sans prendre des parts de marchés aux annonceurs habituels de nos guides été » précise Laurent Gouyer. Mais après un mois et demi de test de démarchage, les 30 à 40 000 euros de recettes pub espérées étaient visiblement loin d’être acquises : le projet « Face à la Mer » a donc été suspendu. “Ce n’est pas un échec, nous étions en phase de test. Cela ne veut pas dire que nous ne le ferons pas une autre année”. 

6. Correspondants locaux de presse

Les syndicats ont réitéré leur demande de voir augmenter le point d’indice des correspondants, certains d’entre eux faisant le choix de refuser de se déplacer quand les rendez-vos sont trop loin de leur domicile, compte tenu du prix de l’essence. Fin de non recevoir pour la demande d’harmonisation des grilles de correspondants dans le groupe, mais Francis Gaunand, le PDG, a consenti à refaire un point avec les éditeurs, qui ont été invités l’année dernière à ouvrir des chantiers de réflexion sur la question des correspondants dans leurs zones respectives. Francis Gaunand a rappelé que, « malheureusement, on a perdu des correspondants pendant la crise Covid ». A l’instar de toutes les activités précaires, rien d’étonnant…
 
Et le PDG de rappeler que les budgets des correspondant construits pour 2022 sont en nette hausse par rapport à 2021. A fin avril « on a une dépense qui a augmenté de 30 % par rapport à 2020 ». 2020, période de restrictions sanitaires, rien d’étonnant là encore !  La direction n’était pas en mesure de nous présenter les chiffres de 2019. Toujours est-il que Francis Gaunand a conclut : « d’un point de vue budgétaire, des marges de manoeuvre existent ». A la question : pour payer mieux ou pour avoir recours à davantage de correspondants ? « Les deux » répond le PDG.
 
A noter par ailleurs le bon exemple à suivre sur la zone de l’éditrice Catherine Wilmart (Loire Atlantique) qui a effectivement ouvert une réflexion sur la situation des correspondants en augmentant la valeur du point de 20%.

7. Des audiences en berne pour Actu ?

« Depuis 18 mois, on est dans une période où les audiences web progressent peu, et c’est un peu pour tout le monde pareil » annonce Francis Gaunand. « Il y a eu une sorte d’euphorie des audiences en 2020 avec le confinement alors que tout le monde était déjà en progression ». Le PDG de Publihebdos précise toutefois : « Je crois qu’on a un avantage par rapport à nos confrères, c’est qu’on produit beaucoup beaucoup de contenus avec des infos que nous sommes les premiers à sourcer ». Il ajoute : « Nous publions entre 600 et 700 articles par jour quand la plupart de nos confrères sont entre 250 et 500. On a un potentiel de développement qui, semble-t-il, est intéressant, en axant sur un contenu de qualité au niveau editing ».

8. Stratégie de monétisation des articles en ligne

« On est en train de se doter d’outils capables de collecter de la data de navigation, pour proposer des formules avec du paiement à des gens qui ont déjà certaines habitudes sur notre site. Cela passe par des technologies de plateforme data. On fait cela en commun avec Ouest ».
 
Publihebdos est en train de recruter une personne qui a des connaissances et une expérience en monétisation. « Il faut qu’on ait beaucoup de monde qui vienne consulter le site. Notre stratégie d’acquisition d’audience était la bonne. C’est intéressant pour fidéliser ».

9. Baisse des revenus de la programmatique

La direction de Publihebdos note une baisse de la programmatique depuis quelques mois, à savoir la publicité automatique ciblée et vendue sur des emplacements en ligne précis par des systèmes informatiques aux enchères. Depuis la mise en place du RGPD, 25% des utilisateurs qui arrivent sur le site refuse cette publicité ciblée (cookies), ne souhaitant pas être tracés. Or,  la publicité non ciblée représente un revenu moindre (quatre fois moins !). Le responsable RGPG du groupe SIPA conseille Publihebdos dans sa stratégie. « Nous sommes arrivés à passé de 25% d’audience non consentie à 10% en optimisant la présentation du “continuer sans accepter” ». 

10. Photos volées

Publihebdos annonce l’acquisition d’un outil “watermark” (en français dans le texte : filigrane numérique) avec une société de Rennes qui a développé une nouvelle technologie de marquage invisible des photos : « Imatag ». Cette société travaille avec des partenaires légaux qui permettent d’aller solliciter le paiement de l’utilisation de la photo auprès des « fraudeurs ». « Les aspects contractuels avec la société sont réglés, nous sommes en train de régler les aspects techniques » précise Francis Gaunand. Toutes les photos publiées sur Actu seront automatiquement marquées.
 
Par ailleurs, la direction évoque être confrontée chaque année à une vingtaine de photos que des journalistes Publihebdos utilisent, et pour lesquelles Publihebdos doit payer un dédommagement, faute de droits. Souvent, par un intermédiaire qui en ignore la provenance (notamment les photos pour annoncer des spectacles). Pour rappel, créditer une photo du nom de son auteur ne suffit pas à garantir qu’elle est libre de droits. Pour rappel également : il n’est pas possible de réutiliser une photo d’un titre du groupe Sipa sans accord préalable.

11. Prime de pouvoir d’achat et augmentation des salaires

La direction reste sur sa position : «  non, ce n’est pas prévu ! », et rappelle avoir concédé une augmentation générale en NAO. « Pour l’instant, le principe même n’est pas réglementé au niveau législatif.”
 
Nous avons rappelé à Francis Gaunand ses engagements évoqués lors des NAO en début d’année, à savoir qu’en fonction de la durée de l’inflation, une clause de revoyure sur les salaires serait envisagée dans l’année. Or, l’inflation galope et s’installe dans le temps. Le pouvoir d’achat des salariés est la préoccupation majeure d’Info’Com.  Mais Francis Gaunand répond : « Ce n’est pas possible pour l’entreprise de passer son temps à négocier ». Ceux qui ont du mal à remplir leur frigo à la fin du mois retiendront que Francis Gaunand a d’autres choses à faire que de se préoccuper des conditions de vie de ses salariés.
 
En effet, le PDG rappelle à l’envi l’effondrement des revenus publicitaires, la hausse du prix du papier : « On est parti pour faire une année très compliquée en termes d’exploitation », tout en voulant responsabiliser les salariés qui fournissent un travail et donc une richesse à l’entreprise : « Il faut qu’on arrive à passer ces difficultés tous ensemble ». Hélas, nous n’avions pas remarqué que durant les années prospères, les salariés étaient plus remerciés…

12. Ralentissements sur Melody

Les lenteurs et pannes sur Melody se multiplient ces derniers temps… Sur le système d’aide Help-me, 255 tickets ont été ouverts sur les mois de mai et juin. « Ce n’est pas plus qu’avec la V3 sur la même période l’an passé » assure Laurent Gouhier. Le prestataire « Demain un autre jour » envisage de changer d’hébergeur, et il a été décidé d’interrompre l’import d’archives Actu en journée. La direction a rappelé : « chaque journaliste doit signaler à son éditeur tout ralentissement. On a besoin de savoir, on essaye vraiment d’avancer avec le prestataire. »

13. Accès au Back-office

L’accès au back-office (wordpress) ne devait plus être permis quand toutes les rédactions seront passées sur Melody, à savoir à l’horizon de l’été 2023. Mais Francis Gaunand tempère la règle : « Les rédactions auront toujours accès au BO si des fonctionnalités ne sont pas possibles sur Melody ». Enfin, il est à noter que les journalistes d’Actu ne vont pas passer sur Melody.

14. Droits voisins et égalité hommes-femmes 

Nous avons demandé un accord de méthode à la direction, c’est-à-dire une négociation portant sur l’organisation de réunions avec définition d’objectifs et de calendriers concernant les droits voisins et concernant l’enveloppe de rattrapage pour l’égalité salariale hommes-femmes, négociée au cours des dernières NAO.
La direction accepte la mise en place prochaine de ces deux accords de méthode. Pour les droits voisins, la négociation pourra commencer après l’été, alors que les discussions ont démarré à l’échelle de la branche. Et une date sera fixée avant l’été pour l’ouverture de négociation sur l’égalité hommes-femmes.

15.  Mutuelle de groupe

Trois sociétés d’assurance, à savoir Axa, Audiens et Harmonie mutuelle (
= mutuelle Ouest-France) ont répondu à l’appel d’offres du groupe Sipa, et leur soutenance s’est tenue le 10 juin dernier. Un débrief avec les DRH est prévu le 21 juin prochain. Des questions complémentaires seront envoyées aux trois prestataires et une restitution est prévue au comité de direction. Les élus du personnel auront un retour en octobre prochain. La mise en place de la nouvelle mutuelle est prévue pour janvier 2023. Pour rappel, les régimes pour la prévoyance seront repris en l’état.

16. Prime PAO

Nous avons demandé quels étaient les critères d’attribution de la prime distribuée chaque année aux chefs d’ateliers et à leurs adjoints (500 euros brut). Le DRH répond qu’il faut un préalable au versement de cette prime sur objectifs : « il faut maîtriser son poste ». Ajoutant : « quelqu’un qui vient de prendre son poste, n’a pas de prime d’objectif ». La direction explique que les critères retenus sont plutôt techniques, c’est-à-dire axés sur la production. « Mais en 2022, viendront s’ajouter d’autres critères portant sur le reporting, les relations avec la rédaction et les commerciaux, etc. »
 
Nous comprenons que pour les objectifs de production, rien n’est quantifié à ce jour. Et une élue chef de PAO autour de la table du CSE l’a confirmé aussi. Mais nous avons appris qu’une adjointe au chef d’atelier de Bernay a été la seule à ne pas percevoir de prime cette année. La direction le justifie ainsi : “C’est quelqu’un qui n’assure pas pleinement son poste, qui n’a pas encore eu sa formation” assure David Deffains. Nous avons demandé depuis quand cette sois-disante « débutante » était-elle adjointe au chef d’atelier (qu’elle remplace par ailleurs en cas d’absence) : Deux ans ! Nous nous en sommes étonnés, mais le DRH répond qu’ « un certain nombre de formation n’ont pas été suivies, pour différentes raisons ». Nous regrettons que ces explications n’aient pu être retranscrites à la salariée concernée directement par écrit, comme demandé. Visiblement, l’explication ne peut-être qu’orale, nous le regrettons aussi. La direction explique d’ailleurs : « Désormais, les objectifs seront écrits noir sur blanc pour éviter ce type d’interprétation ». Merci, cela s’appelle la justice pour tous, afin d’éviter les récompenses à la tête du client.

17. Annuaire et adresses mails 

Fin juin, un annuaire mis à jour en temps réel avec les adresses mail de tous les collaborateurs de Publihebdos sera accessible sur Outlook (HR Access). Par ailleurs, la direction a annoncé qu’à l’automne, toutes les adresses mails de Publihebdos allaient être transformées en « actu.fr« . L’adresse Publihebdos restera active pour recevoir les mails mais les envois seront automatiquement opérés par Actu, y compris pour les employés.

18. COMPTES DU CSE

Les comptes 2021 du CSE se révèlent très bons. Quitus a été donné à notre trésorière, Martine Savary. Dès lors, les syndicats vont étudier la possibilité d’abonder les prochains chèques cadeau de fin d’année pour les salariés.

QUESTIONS SSCT

19. Déménagement du siège de Publihebdos

Le nouveau bâtiment du siège de Publihebdos, qui reste dans la zone de Chantepie, est bientôt prêt. Le déménagement est prévu fin août. Les salariés du desk n’auront qu’à prendre leurs effets personnels et leurs ordinateurs, le mobilier restant rue du Breil. Une société extérieure assurera le déménagement des archives.
 

20. Projets de déménagement des rédactions

La rédaction de Pontoise pourrait également trouver de nouveaux locaux. A Challans, des discussions sont en cours avec le propriétaire qui pourrait proposer de nouveaux locaux qui ne sont pas encore construits. Le préavis sera donné en novembre dans tous les cas.
A Clisson, le bail arrive à échéance à l’été 2023. Une piste est envisagée pour intégrer des bureaux qui seront créés.
Quant à la mutualisation avec des locaux de Ouest-France, la direction confirme le principe de base : « à chaque fois qu’on souhaite changer de locaux, on regarde si des solutions communes existent avec Ouest-France. S’il y en a, on étudie la question, sinon, on fait sans ». Et de préciser : « en ce moment, il n’y a pas d’actualité à ce sujet ».
 
Enfin, nouveauté Publihebdos : la direction opère actuellement un tour d’horizon de tous ses locaux, agence par agence, pour recenser ceux qui sont propriété de l’entreprise, ceux dont les baux arrivent à échéance l’année prochaine,  ceux qui nécessitent des travaux, etc. « pour avoir une vision globale et voir où sont les priorités ».
 
A noter que d’autres sites vont connaître des travaux, de plus ou moins grande importance : La Roche-sur-Yon, Neufchâtel, Mantes, Falaise, Vernon, Sablé, Mortagne, Bernay… Dans le cas de travaux qui gênent le travail des salariés sur site, le télétravail exceptionnel est autorisé et indemnisé par l’entreprise.
 

21. Formation sauveteurs-secouristes

En 2022, la direction prévoit de relancer la campagne de formation incendie et sauveteur-secouristes dans les imprimeries. Nous avons également encouragé la direction à proposer des formations de premiers secours auprès de ses équipes sur tous les sites, en y associant également Hebdos Communication, avec qui Publihebdos partage bon nombre de locaux. La direction a promis : « il faut trouver la bonne formule ». Nous avons suggéré des rapprochements avec les sapeurs pompiers locaux qui proposent ce genre de formations, ce qui permettraient en parallèle de renforcer les liens de travail avec les rédactions.
 

22. Problèmes à l’atelier de Bernay

Suite à l’envoi de notre question à l’ordre du jour sur les problèmes récurrents de ménage sur le site de l’atelier PAO de Bernay à Caorches-Saint-Nicolas, les choses ont évolué. Le contrat avec le prestataire de service a été dénoncé, avec une échéance au 1er octobre 2022. Quant aux problèmes « intrusifs » de l’ancien gardien, qui vit à côté de l’atelier, la direction parle de  problèmes de voisinage. « Dans l’idéal, on aimerait bien quitter ces locaux, qui sont grands, inadaptés et coûteux » commente la direction.