Citiz Media : Élections… rien ne sert de courir il faut partir à point
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Les syndicats majoritaires CGT FLAG ont demandé la négociation de CSE régionaux chapoté par un CSE central comme cela se fait habituellement dans les entreprises dispersées sur tout le territoire comme la nôtre.
Cela permet d’avoir des élus avec une plus importante proximité des salariés, des meilleures remontées de terrain et un traitement des sujets localement plutôt qu’avoir uniquement des mandats nationaux comme aujourd’hui. Nous avons initialement proposé 8 CSE régionaux et un CSE central.
Malheureusement après plusieurs réunions de négociations où nous avons été très riche en propositions communes la Direction n’a rien voulu entendre et veut maintenir un seul et unique CSE national.
La loi précise pourtant que l’instance doit être adaptée à l’entreprise lorsque ces salariés exercent leurs activités sur des unités dispersées (article L-2315-1 du CT)
Nous avons donc décidé de saisir l’Inspection du travail comme nous le permet le législateur dans ce cas, afin qu’elle prenne la décision sur le nombre et les périmètres géographiques des CSE. Cela retarde un peu le planning électoral mais le but est d’essayer d’obtenir des élus au plus proche de tous les salariés.
La Direction dans sa communication RH du 11 décembre dit regretté cette suspension et ses conséquences. Mais ce qu’elle ne dit pas c’est que son projet de protocole électoral est de supprimer 4 sièges aux prochaines élections en passant de 16 élus titulaires et 16 suppléants à seulement 14 titulaires et leurs suppléants.
Pour une entreprise d’environ 800 salariés avec notre configuration répartie sur 21 agences, une dizaine de logisticiens et des coworkings c’est totalement insuffisant si l’on veut vraiment exercer un dialogue social de qualité, prévenir les accidents, améliorer les conditions de travail et augmenter les salaires.