Comme nous l’affirmions dans notre dernier communiqué, le redressement judiciaire de notre principal client risquait de nous pénaliser et nous embarquer avec lui dans les mêmes difficultés.
Vendredi dernier s’est tenu un CSE extraordinaire. A cette occasion la direction a annonçé faire une demande de redressement judiciaire devant le tribunal de commerce dès ce début de semaine.
Pourtrant, la semaine dernière, cette même direction tenait un discours rassurant concernant la trésorerie de l’entreprise, que nos paies seraient virées en temps et en heure.
Or nous venons d’apprendre que l’entreprise est en cessation de paiements depuis fin mars, que les paies seront virées en retard de 5 jours ! Au lieu de les avoirs sur les comptes le vendredi 28 avril (dernier vendredi du mois), vous aurez vos paies que le premier vendredi du mois de mai soit le 5 mai.
Vos élus sont mobilisés et ont donné rendez-vous aux élus CFDT mardi prochain avec nos experts et notre avocat pour déterminer la feuille de route du CSE. Soyons clair, ces derniers ayant à ce jour une majorité d’élus, rien ne se fera sans leur aval au sein du CSE. Dans l’entreprise par contre ça dépend de chacun·e d’entre nous.
On peut être résigné, être mené en bateau, accepter que nos salaires stagnent, que nos conditions de travail se dégradent sans rien dire. Le résultat nous démontre que pendant ce temps-là les actionnaires se gavent sur le fruit de notre travail !
À la CGT, nous n’oublions pas qu’au passage de SNG à Bambooh notre client qui n’est plus ni moins que notre maison mère, nous à pris 2,5 millions d’euros. Ce n’est pas à nous de payer les pots cassés et il est innacceptable que nos paies soient sacrifiées ou différées alors qu’elles sont virées les vendredis de fin de mois comme c’est le cas depuis plus de 30 ans.
Notre délégué syndical, va prendre contact avec Monsieur Pouzou, afin d’exiger qu’aucun retard soit pris concernant le versement des salaires. Nous reviendrons vers vous pour vous dire de ce qu’il en a été de cette discussion.
À la CGT, nous savons très bien que le dialogue social n’est qu’illusion et tromperie de ceux qui y croient. Si besoin nous appelerons à la mobilisation après discussions avec l’employeur. À très vite donc.