Contre l’extrême droite et le capitalisme, syndiquons-nous et luttons ensemble
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Manifestation en France ce dimanche 23 juin 2024
En faisant le choix de dissoudre l’Assemblée nationale le 9 juin, jour où l’extrême droite atteignait son record électoral, le président Macron a engagé sa responsabilité devant l’Histoire.
Depuis son arrivée au pouvoir en 2017, Macron partage avec le duo Le Pen-Bardella un dénominateur commun : une politique au service du grand patronat. Que ce soit en refusant l’augmentation du SMIC, en s’en prenant aux privé·e·s d’emploi ou aux immigré·e·s, les récentes politiques de l’un comme les programmes des autres centrent toujours leurs attaques contre les travailleuses et les travailleurs. Jamais les profits faramineux des capitalistes, les licenciements, les fermetures d’usine n’ont été remis en cause.
Chacun d’eux, les uns au niveau de la France, les autres à celui de l’Europe, nous expliquent qu’il faudrait plus de frontières, que les privé·e·s d’emploi, les immigré·e·s et les travailleuses et travailleurs d’autres pays représenteraient une pression vers le bas sur les salaires. En vérité, il s’agit de rendre les travailleuses et les travailleurs d’ici captifs des intérêts du grand patronat qui, afin de préserver ses profits, est le seul responsable des salaires insuffisants, du manque d’emploi et de l’inflation.
De la même façon, depuis plus de quarante ans, les gouvernements de tous bords qui se sont succédé, et qui étaient censés faire barrage au RN, n’ont fait que repousser toujours plus de travailleuses et de travailleurs vers le désemparement et le désespoir. De son côté, l’extrême droite, en divisant le pays, en désignant les immigré·e·s comme boucs-émissaires, en portant une politique autoritaire et répressive, ne vise qu’à nous faire marcher au pas derrière les mêmes intérêts.
Macron comme Le Pen-Bardella sont prêts à nous envoyer à la guerre si les intérêts du patronat français le nécessitent.
N’oublions pas que, quel que soit le gouvernement au pouvoir, gauche comprise, ce sont les luttes des travailleuses et des travailleurs qui paient, à l’exemple de la grève générale de 1936 qui avait permis d’obtenir les congés payés, la semaine de 40 heures, les augmentations de salaires ou la mise en place des délégué·e·s du personnel.
Seuls les travailleuses et les travailleurs, par leurs luttes collectives, organisées autour de leurs intérêts à la CGT, dans les entreprises et dans leurs lieux de vie, pourront réellement faire reculer les idées réactionnaires, xénophobes et nationalistes du RN, comme elles pourront infléchir les politiques antisociales et guerrières des capitalistes.
Ensemble, revendiquons :
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