Création de l’UES regroupant Metrobus, Metrobus Île de France, Mediagares et SMPA
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Il n’y a plus 4 CSE de taille petite ou moyenne (en fonction du nombre de salarié·es) mais un CSE unique qui regroupe l’ensemble des salarié·es de toutes ces entreprises, soit plus de 500 personnes.
Les moyens du CSE vont donc être plus importants pour vous défendre et aussi pour veiller à la situation économique sociale de l’entreprise. En matière d’activités sociales et culturelles vont les moyens financiers seront aussi plus importants.
Les règles collectives vont être plus homogènes du moins pour permettre cela, il va falloir que les équipes d’élu·es et syndicales soient fortes car la direction va vouloir comme à chaque fois qu’elle réunit des entreprises renégocier les accords et il faut que tous les salarié·es y trouvent leur compte, ce qui n’est pas si facile.
Un CSE plus costaud mais un CSE qui devra être attentif à ne pas être trop centralisé.
De nombreux salarié·es se plaignent de ne pas être informé·es ce qui se passe en entreprise, le CSE devra donc veiller à ce que les collègues de Lille, de Marseille, en home office, à Limoges, où en Île de France et pas forcément sur le site du siège d’Issy puissent être mieux informé·es, défendu·es et entendu·es que ce qui préexistait.
L’interlocuteur du CSE reste le même, et on a pu constater que l’exercice du mandat n’était pas chose facile à Mediatransports, le CSE et ses élu·es devront donc investir toute l’expérience accumulée et leur envie d’avancer pour se faire entendre et respecter.
Vous pourrez compter sur Info’Com-CGT et son équipe (Julien, Marianne, David, Romain pour les y aider au quotidien).
De nouvelles élections vont donc être organisées prochainement pour constituer le nouveau CSE.
Les équipes d’Info’Com-CGT sont présentes dans toutes ces entreprises avec un poids et un nombre d’élu·es différent·es.
Richard est élu titulaire du CSE et délégué syndical de SMPA, il est sur le site de Marseille. Avec le rachat de SEROPIC, le plus grand nombre de collègues sont maintenant sur Paris, une dizaine de collègues sont à Marseille avec Richard et le reste des collègues travaillent de manière isolée sur le territoire. Avec un CSE unique, les salarié·es ne veulent pas être oublié·es et ils pourront compter sur nous pour les représenter.
Isabelle Maeder, Medhi Bendanoun et Jose de Castro sont d’anciens salariés de SMPA dont le contrat de travail a été transféré à Metrobus Île de France.
Avec la démission générale des élu·es UNSA alors majoritaires au CSE qui ont rencontrés trop de difficultés à exercer leur mandat face à un service DRH très hostile, l’équipe Info’Com-CGT s’occupe désormais de toute l’administration comptable du CSE et du suivi des dossiers et ils savent qu’ils peuvent compter sur leur syndicat.
Isabelle Brunet, représentante de section syndicale Info’Com-CGT, est la seule représente du syndicat à Metrobus, elle n’est pas élue au CSE. L’UNSA est le seul syndicat présent à Metrobus. Là aussi, des élu·es ont dernièrement démissionné.
A Médiagares, l’équipe constituée autour de Aïcha Gavinet, la déléguée syndicale ,n’est pas majoritaire, c’est l’ Unsa qui jusqu’à maintenant avait la majorité mais c’est l’action syndicale menée par toute l’équipe et les collègues qui a permis de peser positivement sur les négociations du PSE avec l’organisation d’une grève et des actions de visibilité au prestigieux siège de Publicis sur les Champs-Élysées. Beaucoup de collègues sollicitent l’accompagnement d’Info’Com-CGT en matière de harcèlement, de procédure de sanction, licenciement, de conseil.
C’est ce travail de terrain et de défense individuelle et collective qu’il nous faut construire partout.
Un accès aux informations à partir de notre site internet afin que tous les salarié·es aient accès aux informations qui les concernent (informations sur vos droits, aide en cas de signalement harcèlement, information sur les accords signés,…).
Nous ne manquons pas ni d’énergie ni de candidat·es pour continuer ce travail mais il nous faudra vos voix, votre soutien pour concrétiser cet engagement et cette force face à la direction et à son service des ressources humaines et les pousser à renforcer la formation des managers, à rendre visible et efficace la prévention du harcèlement, à améliorer les conditions de travail pour recruter et donner envie aux salarié·es de rester dans l’entreprise, de ne pas sous-financer la formation.
La liste des choses à continuer et à faire est déjà bien remplie.