Expulser les immigrés, Refouler les réfugiés, Chasser les émigrés… Macron fait le lit de l’extrême droite
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Si nous nous appelons Confédération Générale du Travail, pas « des travailleurs » ou des « travailleurs français », c’est que notre ADN est fait de solidarité collective.
Le Travail ? C’est l’ensemble de celles et ceux qui sont contraints de travailler pour vivre. Ce n’est pas une affaire de nationalité, d’origine, d’ethnie, mais une question de contrainte.
Quand nous voyons celles et ceux contraints de quitter leur pays à cause du climat, de la famine ou de la guerre, notre réflexe est solidaire, pas répressif et barbelé.
Mais l’Union européenne, ce ne sont que murs et barbelés. Contre les émigrés et les réfugiés, elle ferme ses frontières, équipe des hordes de gardes surarmés. C’est bien ce tout répressif qui nourrit l’extrême droite, comme en Angleterre, en Autriche, en Allemagne, en Hongrie ou aux Pays-Bas.
Le gouvernement français imite et aggrave le protectionnisme anti-étrangers : les mesures se radicalisent, avec le contrôle des étrangers dans les hébergements d’urgence, l’augmentation de la durée de détention dans les centres de rétention, l’accélération des expulsions quel que soit le pays d’origine.
Dans les faits, c’est le droit d’asile qui est mis à mort, notamment par l’attitude d’une police toujours plus brutale, sur ordre d’en haut.
Notre héritage CGT est celui de la Résistance à la haine de l’étranger, de la mobilisation contre la guerre d’Algérie et des guerres coloniales, celui de la solidarité entre travailleurs français et étrangers.
C’est pourquoi nous appelons à construire la solidarité avec nos sœurs et nos frères réfugiés, immigrés, sans papier. C’est l’antidote contre le racisme libéral en col blanc ou celui en chemise brune de l’extrême droite.