Mobilisés depuis le 28 février dernier, réunis en assemblée générale le 1er mars, les salariés du Groupe Express Roularta ont décidé de retarder l’envoi des fichiers des hebdomadaires du groupe. L’Express Styles sera la première publication impactée…
L’assemblée générale réunie le vendredi 1er mars a, sur proposition des organisations syndicales, défini de nouvelles modalités d’action pour exiger de la direction qu’elle présente un projet crédible pour GER, qui ne se traduise pas par la suppression de 87 emplois.
Après le premier succès de la journée de mobilisation du 26 février, les cadres, journalistes et employés du groupe sont unanimes à condamner ce projet, qui mettrait au chômage des dizaines de salariés, ce qui est socialement et humainement inacceptable.
Il a donc été décidé en AG de retarder de 24 heures l’envoi des fichiers des hebdomadaires du groupe. En clair, les bouclages sont organisés normalement, mais la transmission des pages au prépresse et à l’imprimerie est effectuée un jour plus tard, avec des conséquences importantes qui ne compromettent toutefois pas la parution des journaux. (*)
La première publication impactée par cette décision est L’Express Styles, imprimé par Roularta en Belgique. Les envois prévus le mercredi 6 mars sont repoussés au jeudi 7. La parution ne subit pas de retard.
Si la direction ignore nos revendications, l’envoi des fichiers de Point de Vue, également imprimée à Roulers, est retardé jusqu’au lundi 11 mars, au lieu du vendredi 8. En conséquence, la sortie du journal est repoussée d’une journée.
Si la direction ne réagit toujours pas, les envois de L’Express (imprimé par Maury) sont repoussés du 18 au 19 mars, et l’hebdomadaire est présent dans les kiosques le jeudi 21, au lieu du mercredi 20.
C’est donc à la direction du groupe que revient la responsabilité d’éviter que chacune de ces étapes soit franchie. Dès maintenant, elle doit réunir les délégués syndicaux, renoncer à mettre en œuvre son plan tel qu’il nous a été présenté, et abandonner tout projet de licenciement sec.
OUI, C’EST IMPÉRATIF ! OUI, C’EST POSSIBLE !
La réussite du groupe ne passe pas par le chômage de plusieurs dizaines de personnes : cela, c’est INACCEPTABLE, et c’est ce que les salariés, tous solidaires, refusent !
Les élus du CE et les délégués du personnel,
le 4 mars 2013