Et maintenant ? Un jour rouge de colère, ensemble et unitaire pour les salaires, contre la vie chère
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Que Macron n’entende le vacarme social d’en bas, c’est bien normal, il a été élu pour n’écouter que les riches et les financiers.
Mais nous, la CGT au service des adhérents et des salariés, des précaires, chômeurs et exploités ?
Nous, nous voyons que l’ampleur du divorce entre le peuple et la politique libérale de Macron ouvre une nouvelle situation. Y répondre en tant que syndicalistes, c’est planter au cœur de la situation nos revendications de salariés, actifs, chômeurs, précaires et retraités.
Et voici ce que l’urgence nous conduit à proposer :
• Revendiquons le remplacement des taxes par la contribution progressive à l’impôt, en rétablissant d’urgence l’impôt sur la fortune. Les taxes, ce n’est pas l’impôt qui doit en principe corriger les inégalités. Les taxes les aggravent car le riche et le pauvre paient le même tarif. Les impôts doivent servir au maintien et au développement de tous les services publics sur l’ensemble du territoire et plus particulièrement dans les zones rurales.
• Les salaires, pensions et minimas sociaux doivent être indexés sur la hausse réelle des prix, comme le Smic, car la hausse des prix repart, pas seulement sur l’essence.
• Le service public des transports doit être privilégié, donc la politique libérale du tout routier inversée. Des milliers de kilomètres de chemin de fer ont été détruits, les marchandises qui transitaient à 80 % par trains à la Libération surchargent maintenant un trafic routier irrespirable, les bus Macron ont été lancés sur la route contre la SNCF. La destruction du service public de chemins de fer est un évident facteur de pollution.
• Chacune et chacun doit avoir le droit à un emploi dans sa commune, près de son lieu d’habitation au loyer encadré, au prix d’achat sévèrement protégé contre une spéculation immobilière effrénée. L’actuelle mobilité forcée est le produit d’un inabordable immobilier, de la précarité du travail et de la raréfaction de l’emploi rémunéré.
Toutes ces revendications, soumises à débat, méritent un jour rouge de colère, ensemble et unitaire pour les salaires, contre la vie chère. Notre syndicalisme est au service des intérêts communs !