L’inflation galope et réduit tous les jours nos salaires qui sont désindexés de la hausse des prix. Leur valeur réelle est réduite : – 1,9 % sur le premier trimestre.
La rentrée scolaire ? Le porte-monnaie va saigner ! Et les urgences hospitalières continuent de s’effondrer !
Macron ne fait rien contre le choc des prix sinon réinventer les tickets de rationnement pour les plus pauvres. Sa perte de la majorité absolue vient de là. Sa croisade, c’est un recul des retraites.
Le Pen a joué d’une posture « pouvoir d’achat » face à la passivité gouvernementale. Mais le RN épargne aussi les milliardaires pour cibler les « immigrés ».
Les attaques de Macron se concentrent contre les salariés. Il laisse filer la crise des urgences hospitalières comme la hausse des carburants.
Il prépare son offensive contre la retraite sociale, et cherche au Parlement des alliés pour ça. Avec LR ? Avec Le Pen ? Alors ? Faisons comme à Bruxelles le 20 juin !
Voici ce que des dizaines de milliers de manifestants scandaient dans la rue de la capitale du royaume de Belgique :
« De l’argent il y en a / Dans les poches du patronat. » Plutôt qu’un pouvoir d’achat en berne, le « pouvoir de vivre », réclament les manifestants.
Une autre pancarte : « Début du mois = fin du mois ! »
« Bloquez les prix, pas les salaires. »
« L’augmentation des salaires est complètement verrouillée, mais les dividendes et rétributions versés aux grands patrons, eux, ont crû de plus de 14 % », explique une syndicaliste de la Fédération générale du travail de Belgique (FGTB).
« Pour les dividendes, c’est open bar ! »