18 mars 2019 • Journée nationale de grèves, actions et mobilisations

Depuis des décennies, les inégalités se creusent dans notre pays, comme dans le monde. Les conditions sociales, de travail se dégradent à un point tel que nous, salariés, ne vivons plus dignement de notre activité, n’arrivons plus à subvenir aux besoins de nos familles, sommes soumis à une productivité démesurée au détriment de la qualité attendue, productivité produisant de multiples risques psychosociaux.

Depuis des années, nous dénonçons cette situation et revendiquons le partage des richesses entre celles et ceux qui les produisent, le développement des services publics au plus près des besoins collectifs, une fiscalité permettant l’égalité sociale et des conditions de travail décentes pour produire de la qualité. Depuis des mois, le mouvement social des Gilets jaunes réaffirme le besoin de plus de justice sociale et fiscale, de plus de services publics, de plus de démocratie.

Nos secteurs de l’information, de la communication, de l’édition… ne sont pas en dehors de la société. Les mêmes fléaux touchent nos entreprises : richesses pillées, salaires en berne, conditions de travail dégradées, productivité au lieu de qualité, démocratie bafouée…

Nous devons reprendre le dessus pour notre avenir et celui de nos enfants, nous organiser et obtenir des conditions de travail correctes et les conditions de vivre dignement. L’intersyndicale CGT, FO, Solidaires, Unef, UNL, UNLSD a lancé, pour le 19 mars, un appel à la mobilisation.

Des actions et des grèves auront lieu dans les entreprises et dans la rue. La dernière mobilisation nationale et interprofessionnelle, le 5 février, a permis de créer un début de convergence nationale entre les mobilisations syndicales et celles des Gilets jaunes.

Cette convergence se construit peu à peu sur le terrain, sur tout le territoire et c’est une bonne chose pour faire plier le gouvernement. Tout comme le patronat et les actionnaires, Macron a besoin d’entendre le mal-vivre, le mal-logement, le mal-être des citoyens, le besoin de démocratie dans cette société et obtempérer favorablement aux revendications. Cela ne peut plus durer ni dans la société, ni dans nos entreprises. Cela ne dépend que de chacun.e d’entre nous. Entreprise par entreprise, établissons des cahiers revendicatifs du local au national, définissons ensemble des modes d’actions et participons massivement au 19 mars.

LE 19 MARS 2019, TOU.TES EN GRÈVE ET DANS LA RUE
Carte des mobilisations

Déclaration

 

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