Nantes Révoltée, média d’utilité publique
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L’édition et les médias ont atteint, en France et en Europe, un tel niveau de concentration que ses propriétaires sont en capacité d’orienter les débats publics, la culture et même les modes de pensée.
L’utilisation de certains médias comme porte-voix à des idées fascistes, racistes, discriminatoires, n’est plus à démontrer. Certains se vantent ainsi de pouvoir influencer les électeurs. Le milliardaire Bolloré, l’un des plus actifs dans la période, a ainsi monté de toute pièce la candidature Zemmour à l’élection présidentielle.
Toutes les personnes qui cherchent à s’organiser pour informer ou animer des actions de résistance sont à la fois confrontées à des difficultés financières, pour maintenir leur autonomie, et à une véritable criminalisation.
Aujourd’hui, Nantes révoltée parvient à la fois à être un média indépendant qui rend les luttes visibles, qui remet au cœur de nos réflexions les enjeux sociaux et politiques pertinents et qui parvient à être un acteur du mouvement social.
Cette démonstration de résistance vivante, indépendante, émancipée, est insupportable pour le gouvernement.
Arrestations, mutilations, dissolutions, le champ lexical du gouvernement en matière de liberté de manifester et de droit d’expression est celui de l’autoritarisme.