Le gouvernement, bien que stable, est politiquement tenu par l’extrême droite, qui peut le faire tomber à tout moment. Cette pseudo-stabilité profite à une minorité, tandis que la majorité subit une nouvelle politique de restrictions budgétaires, accélérant la précarité et stigmatisant une partie de la population.

Les licenciements et le chômage augmentent (source DARES), l’indexation des salaires sur l’inflation reste ignorée. Le chef du gouvernement utilise des discours xénophobes sur l’immigration pour détourner l’attention des attentes sociales légitimes, notamment en matière de services publics.

Les micro-entrepreneur·euses, entreprises les plus fragiles du système, sont désormais ciblé·es. Les choix politiques, influencés par une logique de guerre et des discours réactionnaires, banalisent la violence et les discriminations.
Soutenir le capital au détriment de la dignité humaine ne fait que renforcer l’extrême droite, comme le montrent l’Argentine ou les États-Unis.

La CGT revendique

  • Indexation de l’inflation sur les salaires (échelle mobile des salaires) ;
  • Augmentation des salaires et des pensions ;
  • Retraite à 60 ans et suppression de la loi portant réforme des retraites ;
  • Abrogation du barème Macron ;
  • Rétablissement du CHSCT ;
  • Investissement dans les services publics ;
  • Politique de moyens d’ampleur sur le changement climatique.