Une vague de licenciements sans précédent à Médiatransports alors que Publicis fait des bénéfices insolents !
- Publié le
Il y a quelques semaines, les salariés de Mediagare, régie publicitaire du 3e groupe mondial de communication Publicis, étaient invités à une fête pour célébrer la victoire des appels d’offre remportés par Mediatransports, entité dont Mediagare est une composante, avec Metrobus et SMPA.
💰 Deux appels d’offre historiques ont été remportés, historiques par le montant du contrat : plus de 1 milliard, le chiffre est tellement grand que le montant exact n’a pas été communiqué. C’est le contrat de la décennie !
🎯 Mais alors que tous les salariés se réjouissaient à l’idée de garder une certaine stabilité dans cette période si incertaine et si angoissante, que les délégués Info’Com-CGT se félicitaient du maintien de leurs instances représentatives, une autre annonce a suivi, celle de la suppression de plus de la moitié des postes de l’entreprise de Mediagare.
En termes de communication, Publicis a fait fort, l’invitation à boire du champagne avait un goût amer.
💶 Comment expliquer qu’un groupe qui se porte bien puisse licencier ?
Une démarche irresponsable en matière de plan de formation et de transparence.
Alors que le secteur de la publicité continue d’opérer une mutation vers l’affichage digital, Publicis devait anticiper en mettant en place un plan de formation pour permettre et maintenir l’employabilité des afficheurs de la pub et des services annexes.
Info’Com-CGT a sans cesse alerté la direction depuis 2010 sur l’absence de préparation à cette mutation des métiers des afficheurs d’ailleurs considérés à juste titre à risques.
Résultat, Publicis/Mediagare et n’a pas pris les engagements nécessaires et a fait le minimum sans volonté d’anticiper.
Mediagare s’est par contre pleinement engagé auprès de la SNCF sur l’installation du tout numérique.
Publics va devoir maintenant assumer ses responsabilités. La responsabilité sociale se pose pleinement alors que des centaines de personnes sont dans l’incertitude totale.
Dernièrement, Arthur Sadoun déclarait publiquement que le plus important était les salariés du groupe.
La menace de perdre son emploi en plein période Covid dit tout de ce que l’on peut attendre et il faudra un peu plus que des termes anglophones et des envolées lyriques pour les salariés concernés et leur famille.
La mobilisation des salariés sera comme toujours déterminante pour faire entendre la voix de leurs intérêts. Les salariés sont eux aussi en droit de demander des garanties.